Dans la continuité du communiqué de l’ASES du 9 mars concernant l’intervention policière à l’université de Bordeaux, l’ASES, l’AFSP, l’AECSP, l’ANCMSP, l’AECSE et l’AFS s’indignent de la banalisation du recours aux forces de l’ordre comme seule réponse à la contestation des réformes de l’enseignement supérieur. Réformes dont la mise en place de la plateforme « parcoursup » constitue le plus récent avatar, alors que vient de s’engager la « concertation sociale relative à la nouvelle licence universitaire » lancée par Frédérique Vidal.
Concernant les violences graves à l’encontre des étudiant·es mobilisé·es le 23 mars à l’Université de Montpellier qui ont entraîné la démission du doyen de la faculté de droit et de science politique, l’ASES, l’AFSP, l’AECSP, l’ANCMSP, l’AECSE et l’AFS seront attentives aux conclusions de l’enquête pour laquelle l’Inspection générale de l’administration de l’Education nationale et de la Recherche (IGAENR) a été diligentée. Si les faits révélés par voie de presse étaient confirmés officiellement, l’ASES, l’AFSP, l’AECSP, l’ANCMSP, l’AECSE et l’AFS attendent des sanctions à la hauteur de leur gravité.